Il reste encore demain: le film phénomène de Paola Cortellesi
A découvrir dans les salles françaises à partir du 13 mars. “Il reste encore demain” (C’è ancora domani), tourné entièrement en noir et blanc à l’instar des films neoréalistes, a créé la surprise au box-office italien avec déjà plus de cinq millions d’entrées depuis sa sortie en octobre dernier. Cette comédie, premier long métrage de Paola Cortellesi en tant que réalisatrice, a conquis le cœur d’une grande partie de son pays et suscité l’intérêt de nombreux distributeurs internationaux.
Celle qui a débuté sa carrière au théâtre dans les années 1990 avant de se faire connaître à la télé interprète ici le rôle principal de son propre film: une mère de famille pauvre déterminée à mener une vie plus heureuse et plus libre malgré les violences, les vexations de son mari (Valerio Mastrandrea) et celles, plus insidieuses, d’une société patriarcale.
Le film, un tableau représentatif de la société romaine de l’époque, est aussi une histoire d’entraide entre deux générations de femmes, celle de Delia et de sa fille Marcella, qu’elle sauve in extremis d’un destin comparable au sien. Nous sommes à Rome libérée depuis peu, en 1946, dans le quartier populaire du Testaccio (d’où l’usage dans les dialogues du dialecte romain – Dieu merci sous-titré en français!), des Américains patrouillent encore la ville et la situation économique est celle misérable de l’après-guerre. C’est aussi l’année où les Italiens – et les femmes pour la première fois – votent pour instituer la République.
Paola Cortellesi a dit en substance dans des interviews avoir voulu raconter avec la volonté d’en sourire la vie de ces femmes que personne n’a jamais célébrées, nos grands-mères, nos mères, considérées comme des nullités, celles qui recevaient une gifle de leur mari et ensuite, comme Cendrillon, retournaient à leurs travaux domestiques ou à leurs petits boulots mal rémunérés; une histoire de subordination à l’homme qui se comporte en propriétaire de la femme.
Bien que les conditions sociales et économiques de l’Italie d’aujourd’hui soient très différentes de celles de l’après-guerre, ce thème, toujours sensible, est impossible à reléguer dans un lointain passé. Le succès du film est la preuve que le message d’émancipation et surtout d’espoir de la réalisatrice est arrivé là où elle le souhaitait. Sa comédie, qui oscille habilement entre engagement et divertissement, a touché un large public, devenant un vrai événement politique et suscitant de larges débats.
Nous nous réjouissons de le découvrir avec vous. Il sera intéressant de voir quel accueil le public français lui réservera et de mieux comprendre les différentes clés de l’engouement populaire qu’il suscite. N’hésitez pas à donner votre point de vue en fond de page et désolée de n’avoir pas réussi à organiser un jeu-concours.
Nous recevons, et elle tombe à pic, la critique qu’a écrite pour Altritaliani notre fidèle collaborateur « cinéma » Armando Lostaglio, fondateur du Cinéclub Vittorio de Sica – Cinit de Rionero, en Basilicata. Merci à lui! A lire en italien ICI
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Synopsis officiel et bande-annonce sous-titrée en français :
IL RESTE ENCORE DEMAIN | C’E ANCORA DOMANI
Italie, N&B, 2023, 1h58
Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.
Questo romanzo trasgressivo e ricchissimo ci restituisce il disagio della pace in agonia in Francia, nell’Europa, nel mondo alla vigilia della seconda guerra mondiale.
«Tutto è gratuito, questo giardino, questa città e io stesso. Quando capita di accorgersene, viene il voltastomaco e tutto comincia ad oscillare; ecco la Nausea.»
Dopo aver viaggiato a lungo, Antoine Roquentin si stabilisce a Bouville, in uno squallido albergo vicino alla stazione, per scrivere una tesi di dottorato in storia. La sera, si siede al tavolo di un bistrot ad ascoltare un disco, sempre lo stesso: «Some of These Days». La sua vita ormai non ha piú senso: il passato è abitato da Anny, mentre il presente è sempre piú sommerso da una sensazione dolce e orribile, insinuante, che ha nome Nausea. Un romanzo trasgressivo e ricchissimo, sempre attuale, che ci restituisce il disagio del mondo in agonia alla vigilia della Seconda guerra mondiale. Il libro piú libero di Sartre, il piú disinteressato e il piú appassionato insieme.
Poesia di Guillaume Apollinaire tratta da “alcools”-
-Apollinaire recite le pont Mirabeau-
il ponte Mirabeau
Sotto Pont Mirabeau la Senna va
E i nostri amori potrò mai scordarlo
C’era sempre la gioia dopo ogni affanno
Venga la notte suoni l’ora
I giorni vanno io non ancora
Le mani nelle mani restiamo faccia a faccia
E sotto il ponte delle nostre braccia
Stanca degli eterni sguardi l’onda passa
Venga la notte suoni l’ora
I giorni vanno io non ancora
L’amore va come quell’acqua fugge
L’amore va come la vita è lenta
E come la speranza è violenta
Venga la notte suoni l’ora
I giorni vanno io non ancora
Passano i giorni e poi le settimane
Ma non tornano amori né passato
Sotto Pont Mirabeau la Senna va
Venga la notte suoni l’ora
I giorni vanno io non ancora
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure.
note: traduzione di Vittorio Sereni, postata il 17/02/2012, tratta da “alcools”, Apollinaire recite le pont Mirabeau
Biografia di Guillaume Apollinaire
Pseudonimo dello scrittore Guillaume-Apollinaris-Albertus de Kostrowitsky (Roma 1880 – Parigi 1918). Nato da un italiano e da una nobildonna polacca, ma di cultura francese, visse l’esperienza letteraria della Francia dagli ultimi anni del sec. 19º fino alla prima guerra mondiale, cui partecipò valorosamente. Le sue poesie giovanili si collocano nel quadro dell’ultimo simbolismo: così Le Bestiaire ou Cortège d’ Orphée (1911) e le poesie che, pubblicate sparsamente, furono raccolte poi nel volume Calligrammes (1918). Dal senso musicale della parola passò a coltivare il valore suggestivo delle associazioni che la parola può evocare e inaugurò la lirica in cui assumono importanza massima le immagini e le cose. In tal modo fu condotto a iniziare nella poesia il cubismo, il sintetismo o simultaneismo e il surrealismo. La sua influenza si avverte in tutti i movimenti svoltisi nella letteratura francese dal 1905 al 1920 circa. Della sua opera non voluminosa si ricordano, oltre ai libri citati, Alcools (1913, poesie), Le poète assassiné (1916, romanzo), Les mamelles de Tirésias (1917, dramma surrealista). Amico di Braque, di Picasso e degli altri cubisti, partecipò attivamente al loro movimento come critico d’arte.
Poesie di MATHIEU DE NOAILLES-Poetessa francese -Rivista EMPORIUM- N°gennaio 1908-
Copia Anastatica
Biblioteca DEA SABINA –La Poetessa Contessa MATHIEU DE NOAILLES-
Rivista PAN n°7 luglio 1934
Contessa MATHIEU DE NOAILLES– Poetessa francese ( Parigi 1876 – ivi 1933),discendente, da parte di padre, dalla famiglia valacca Brâncoveanu e, per parte di madre, dai Musùros di Creta. Poetessa romantica di sensibilità raffinata e voluttuosa, subì l’influenza di Barrès e D’Annunzio, assidui, assieme a Proust, Cocteau e Colette, del suo salotto. Copiosa la sua produzione letteraria, che vanta opere di poesia (Le coeur innombrable, 1901; L’ombre des jours, 1902; Les éblouissements, 1907, di un’ardente ispirazione, tormentata dal pensiero della morte; Les vivants et les morts, 1913; Les forces éternelles, 1920; L’honneur de souffrir, 1927), romanzi (La nouvelle espérance, 1903; Le visage émerveillé, 1904; La domination, 1905), saggi (Exactitudeş, 1930) e ricordi autobiografici: (Le livre de ma vie, 1932).
Dieci poesie dal “Coeur innombrable”
L’orto
Nel giardino, addolcito di garofani e odori,
Quando l’alba ha imperlato il cespo del serpillo
E i tozzi calabroni, appesi ai pomodori,
Rigonfi di rugiada e di succhi vacillano,
Io verrò nell’azzurro, nella bruma ondeggiante,
Ebbra del vivo tempo e del dì ritrovato,
Si drizzerà il mio cuore come il gallo che canta
Con desiderio insazio verso il sole levato.
Di latte sarà l’aria e calda sopra il verde,
Sul generoso e cauto sforzo dei seminati,
Sull’insalata fresca e i bossi profilati,
Sul turgido baccello che nel mezzo si fende;
La terra lavorata in cui la vita germina
S’incresperà, gioiosa, di piccole fessure,
Felice di sentire nell’infime sue fibre
Adempiersi il destino del grano e della vite.
Sui rami arrosseranno le pesche nettarine,
A ridosso del muro dove s’avventa il sole,
Inonderà la luce di chiarore i vialetti
Su cui le ombre dei fiori intessono merletti,
Un sapore di nascita e di essenze succose
Salirà dalla zucca rorida e dal melone,
Mezzodì avvamperà le erbe silenziose,
Il giorno sarà lungo, instancabile e buono.
E protetta, la casa, dal suo tetto d’ardesia,
Schiusa la buia porta, le imposte spalancate,
Di cotogni e lamponi respirerà gli effluvi
Che si addensano attorno ai frondosi cespugli;
L’impronta
Mi avvinghierò così fortemente alla vita,
Con stretta tanto rude e in tal modo serrata
Che del dì la dolcezza non mi sarà rapita
Prima che nel mio abbraccio io l’abbia riscaldata.
Il mare, riversato sul mondo in abbondanza,
Serberà nell’errante cammino delle onde
Il gusto aspro e salato della mia sofferenza
Che come nave solca giornate mai uguali.
E lascerò di me sul crinale dei colli
Il calore degli occhi che li han visti fiorire,
E la cicala appesa ai rami del crespino
Del desiderio mio farà stridere il grido.
Nei campi a primavera la verdura novella
E l’erba che accestisce sul ciglio dei fossati
Sentiranno palpitare e involarsi come ala
L’ombra delle mie mani che le hanno accarezzate.
La natura che fu la mia gioia e il mio regno
Respirerà nell’aria il mio indomito ardore,
E sulla prostrazione dell’umano scontento
Lascerò ineguagliabile la forma del mio cuore.
Alla notte
Notte che estingui i suoni, i contorni e l’azzurro,
Dove le chiarità si smorzano una a una,
O notte, urna al cui chiuso le ceneri del giorno
Pianamente discendono e danzano alla luna,
Giardino d’ombra spessa, asilo a corpi insani,
Cuore grande in che tutto sogna e scende la brama
Di riposar la carne oppure di appagarla,
Notte piena di sonno, intervallo di vita.
Notte propizia, insieme, al piacere e all’oblio,
Nella cui nera requie si apre e trasale l’anima
Come un fiore cui il vento ha portato l’amore,
O giù si abbatte come capra sopra la paglia.
Notte che ti protendi sopra acque e abitati,
Tu che contempli l’uomo coi tuoi occhi di stelle,
Vedi, il mio cuore s’agita ebbro come un naviglio,
Cui il vento spezza l’albero e percuote le vele.
Guardalo col tuo occhio che inargenta i selciati
Questo cuore di fosforo di cui la bruciatura
Rischiarerebbe quanto le pupille dei gufi
L’ora illune che l’ombra è malcerta e insidiosa.
Vedi il cuor mio più lacero, più pesante e più amaro
Della ruvida rete che a notte i pescatori
Issano, gonfia d’alghe, di pesci e d’acqua salsa
Nella bruma leggera umida e senza voci.
A un cuore così lacero, così pesante e amaro,
Concedi di dormire senza sogni né pene,
Soffocagli l’orgoglio, il rimpianto, l’amore,
Pietosa notte, ombra di morte, notte lieve!…
L’innocenza-
Se vuoi la nostra casa diverrà così bella
Che ci trascorreremo l’estate e l’inverno!
Tutt’intorno vedremo fluire l’acqua che si scongela
E gli alberi ingialliti rivestirsi del verde.
Armoniose giornate e stagioni felici
Passeranno sul ciglio luminoso del viale,
Come bei monelli le cui bande ridenti
Si allacciano per gioco e si tengono per mano.
Si aggrapperà un rosaio davanti alla finestra
Per aspergere il giorno di guazza e di profumo;
Miti armenti, menati da un bimbo alla pastura,
Punteggeranno i campi di un placido candore.
Il volubile sole e la luna pensosa
Che si avvitano al tronco delicato dei pioppi
Rispecchieranno in noi l’anima stanca o viva
Lungo tersi meriggi e domestiche sere.
Diverrà il nostro cuore così semplice e credulo
Che gli incantati spiriti delle fole di un tempo
Torneranno a abitare dentro le vecchie pendole
con un’aria discreta, faccendiera e cortese.
Nelle sere d’inverno, per accostarci al fuoco,
Noi due fingeremo di sentire un po’ freddo,
Con vampate di luce a danzarci nell’anima
Al chiarore dei ceppi cigolanti festosi.
Scossi dalla dolcezza che primavera porta,
in aprile faremo sogni più conturbanti.
E, giudizioso, Amore giocherà sulla porta
contando i nostri giorni con sassolini bianchi.
-Sarà chiaro per molto stasera
Sarà chiaro per molto stasera, i giorni allungano.
Lo strepito del giorno si disperde e vanisce,
E gli alberi stupiti di non veder la notte
Restano svegli nella bianca sera, a pensare…
I castagni, nell’aria tutta satura d’oro,
Esalano profumi e sembra li diffondano;
Non si osa fare un passo né muover l’aria tenera
Per tema di turbare il sonno degli odori.
Dalla città lontani rombi di carro giungono…
La polvere che un filo di brezza ha sollevato,
Staccandosi dal tronco vivo e stanco che fascia,
Dolcemente discende sui sentieri quieti;
Siamo avvezzi a vederla un giorno dopo l’altro
Questa povera strada così spesso seguita,
Qualcosa nondimeno è cambiato nella vita:
Non avremo mai più l’anima di stasera…
La giornata felice-
Ecco, per poco, manco e tremo nel vederti,
Bella estate che vieni a giocare e sederti
Nel giardino frondoso, sotto l’albero e il chiosco.
Quanta dolcezza sento piovermi dentro il petto…
Il prato io ritrovo, lo stagno e i noci schietti,
Voli di moscerini sui fulgenti roseti,
L’abete dalla scorza tepida e resinosa;
Tutto il miele d’estate satura del suo aroma
Il vento che si appende come uno sciame ai fiori.
– Già si vedono gli acini gonfiare e farsi d’oro;
Il profumo del grano alto da terra si alza,
Il giorno è lungo e chiaro; così disseta l’aria
Come l’acqua bevuta all’ombra dentro i pozzi,
Il giardino riposa, racchiuso dai suoi bossi…
– Ah! ora deliziosa e fragile dell’anno,
Ti farò mio respiro lungo il filo dei giorni
Premendomi sul petto le spighe del cammino;
Assaporare voglio e stringer tra le mani
Il bosco, le sorgenti, la siepe e le sue spine.
E, quando sulla rosea china delle colline,
Bel sole, scenderai per andare a morire,
Ritornerò, seguendo nell’aria cheta e accesa
La traccia del silenzio e dei frutti odorosi,
Nell’orto tutto fiori ed erbe familiari,
Felice di trovare, serale attimo amato,
L’annaffiatoio, l’acqua e il giardino assonnato…
Sera d’estate-
Si allunga nello spazio un morbido languore;
Senti dell’erba esausta salire a te l’odore?
Umido il vento a sera intristisce il giardino;
L’acqua dentro la vasca corrugata si scaglia
E le cose hanno l’aria di esser tutte smarrite;
Dagli steli rigonfi viene un sentore strano.
Ci teniamo per mano, e tuttavia tu senti
Che il fiele del mio sogno e del tuo la dolcezza
D’un tratto ci hanno resi estranei l’una all’altro;
Cuore inconsapevole, cuore fragile il nostro!…
Le foglie che sui rami giocavano hanno freddo:
Fremendo si ripiegano, l’ombra cresce, lo vedi,
E il profumo dei fiori taglia come una lama…
Lo strazio del passato mi si desta nell’anima,
Mentre cari fantasmi girano intorno a te.
L’inverno era più buono, mi sembra; perché
Bisogna che in perpetuo rinasca primavera?
Quanto breve e inesperta sarà la giovinezza!…
Non entra nelle mani tutto l’amore umano;
Sempre un poco ne scivola sui sassi del cammino.
Vieni, rientriamo all’ombra tranquilla delle stanze;
Vedi con che durezza ci respinge l’estate;
Al chiuso troveremo tutt’e due un po’ di pace.
Ma l’odore d’estate resta nei tuoi capelli
E il languore del giorno nel mio cuore persiste:
Dove potremmo andare per esser meno tristi?..
L’autunno-
Ecco venire il freddo raggiante di settembre:
Il vento vuole entrare nelle stanze a giocare;
Ma la casa, stamane, affetta un’aria austera
E lo lascia là fuori che singhiozza in giardino.
Come sono ora mute le voci dell’estate!
Perché mai non mettiamo dei mantelli alle statue?
Tutto assidera, trema, è atterrito; io credo
Che anche la bora abbrividi e che l’acqua abbia freddo.
Dentro il vento le foglie corrono come folli
Per la smania di andare dove volano gli uccelli,
Ma il vento le riacciuffa, sbarrandone il cammino:
Finiranno a morire sugli stagni domani.
Calmo e lieve è il silenzio; ad intervalli il vento
Lo fende e lo attraversa quasi suonasse un flauto,
Poi tutto ridiventa come prima silente,
E Amore che giocava sotto cieli indulgenti
Ritorna per scaldarsi al fuoco che sfavilla
Con mani freddolose e gambe rattrappite,
E la vecchia dimora che si accinge a mutare
e trasalisce e intenerisce a sentirlo rientrare…
Gli animali-
Dèi guardiani dei greggi che impugnate le verghe
Rendeteci l’antica purezza delle bestie;
Perché possiamo apprendere la pazienza dei mali,
Dateci la dolcezza dei frugali animali.
Fate diventi nostro nel dolore furioso
Dei cigni il taciturno distacco disdegnoso;
Per patir della sorte l’azzardo date a noi
La placida e distratta indolenza dei buoi;
Fate che il nostro cuore dove l’infanzia smuore
Del somaro conservi la gaiezza e il candore;
Dateci per far scudo a promesse fasulle
La diffidenza accorta e pronta degli uccelli;
Fate che possediamo per impiegar le veglie
L’alacrità gioiosa e saggia delle pecchie;
Dateci per smorzare le voglie e gli appetiti
L’impassibilità assoluta dei gufi;
E, nei giorni crudeli in cui il senno vaneggia,
Calma di pesci immoti sull’onda che mareggia;
– Fate che il sentimento misterioso ci tocchi
Dell’infinito accolto in fondo ai loro occhi,
Liberateci i corpi, miseri come sono,
Dall’anima gloriosa e dannata dell’uomo!…
Dissuasione-
Chiudete con cautela i vetri sulla strada
E fate ricadere giro giro i tendaggi,
Così che il brontolio della città scontrosa
Non arrivi a ferire il nostro amore fragile.
Non è viva o fatale la nostra tenerezza.
Avremmo anche potuto, noi, non sceglierci mai;
Quel che di me vi piacque fu l’uguale dolcezza,
Ed è l’amara vostra tristezza che io amai.
Troppo affine è il tormento dei nostri cuori, e tale
Che ci mescoleremmo, ma senza rinnovarci:
Eludiamo l’inganno di un desiderio che,
se ancora riesce a accenderci, non può però bruciarci.
La vita ha sperperato ciò che le abbiamo offerto,
Niente può ricomporsi del confuso passato;
Delle due nostre anime avremmo troppa pena,
Dopo l’istante immemore e incerto del piacere:
Perché poi sentiremmo piangere sconsolata
La nostra infanzia affranta da segrete inquietudini
e immedicati mali, che profuso ma tardo
Il compenso dei baci non basta a riscattare…
COMTESSE MATHIEU DE NOAILLES
Des vers qui circulaient manuscrits quand Mme de Noailles était Mlle Anna de Brancovan, beaucoup sont perdus pour le public, et les deux seuls volumes que l’auteur ait publiés et qui ne marquent pas le début de sa pensée, sont le Cœur innombrable et L’Ombre desjours.
Le don merveilleux d’une sensibilité extraordinaire à toutes les impressions de l’air, de la nature, du jardin ; une âme que le soleil réchauffe, que l’été mûrit, et qui est une petite chose frémissante entre beaucoup d’autres choses ; le sentiment de tout cela, et que tout cela fait une brève et irréparable jeunesse : telle était cette poésie qui parlait en vers langoureux et beaux, et où les mots renouvelés semblaient vivants et moites encore de la main qui les avait tenus.
À un siècle de distance, née comme Chénier, d’une mère grecque, son âme comme celle du poète s’est formée à travers les paysages de l’Île-de-France. Mme de Noailles a repris, renouvelé la jeunesse païenne de la nature.
Par delà les tumultes du xixe siècle, les deux poètes se prennent la main, et leurs cœurs s’appareillent ainsi que leurs visions.
À ces œuvres poétiques ont succédé trois romans : La Nouvelle Espérance, le Visage émerveillé, la Domination.
C’est la même âme impressionnable aux choses, et qui l’est cette fois aux êtres humains.
Telle est dans la Nouvelle Espérance, cette délicieuse Mme de Fontenay, si ingénument incertaine et attirée en sens divers, comme les petits morceaux de papier blanc par un morceau d’aimant, par toutes les forces d’amour qui passent dans son horizon. Telle est surtout l’étrange religieuse du Visage émerveillé.
Toutes ces héroïnes aimantes, passives, frissonnantes sous le vent qui passe, et soudain portées tout entières au point où la sensation les a touchées, toutes ces jeunes femmes sans âme consistante, ni noyau volontaire, mais sans cesse sollicitées à la surface frémissante de leur âme en mouvement, sont la proie de l’homme : et c’est en rassemblant quelques-unes, que Mme de Noailles a écrit La Domination.
Elle-même est une jeune femme, aux yeux admirables, aux traits où parait dans le lointain bourgeon qu’il a poussé en Roumanie, la rectitude du type latin, aux mouvements vifs et à l’esprit le plus étincelant.
Télégramme de Marcel Proust à
la comtesse de Noailles suite à son discours d’investiture à l’Académie royale de Belgique en janvier 1922.
Biografia di Anne-Elisabeth,contessa Mathieu de NOAILLES-Poetessa francese, nata a Parigi il 15 novembre 1876, morta ivi il 30 aprile 1933.Il padre suo apparteneva alla potente famiglia valacca dei Bibescu, ed era diventato, per adozione, erede del titolo e dei privilegi dell’ultimo principe Brancovan (Brâncoveanu); la madre discendeva dall’illustre ceppo cretese dei Musurus; Anna di Brancovan nel 1897 andò sposa al conte Mathieu de Noailles. Nata e cresciuta in Francia, formò il suo ingegno letterario sotto le dominanti influenze di M. Barrès e di G. D’Annunzio; tuttavia seppe conservare alla sua ispirazione l’originario carattere orientale: una schietta e calda sensualità, ora pigra ora impetuosa, un forte sentimento della natura mediterranea in fiore e in frutto sotto il gran sole, un tormentoso sentimento del morire sorgente dal fondo della voluttà carnale.
Le sue prime poesie, inserite nella Revue de Caris del 1892, appaiono già improntate dal sigillo d’una personalità umana e artistica, che più tardi s’affinerà e si determinerà meglio, ma in sostanza non si modificherà più. Nel 1901 pubblicò il suo primo volume di versi, Le Cœur innombrable, a cui seguì subito L’ombre des jours (1902). Poi si volse al romanzo, con La nouvelle espérance (1903), Le visage émerveillé (1904), La domination (1905); ma tornò alla poesia con Les éblouissement (1907), che è forse, insieme con la prima, la più importante delle sue raccolte liriche. Tra le successive ricorderemo Les vivants et les morts (1913) e L’honneur de souffrir (1927). I suoi ultimi libri furono: Exactitudes, saggi e meditazioni (1930), e Le livre de ma vie, ricordi (1932). La fantasia della N. s’esprime più felicemente nei versi che nelle narrazioni; le quali son tutte impregnate di spiriti lirici, e non riescono pertanto alla creazione di personaggi in sé e per sé consistenti. E tra i versi bisognerà fare, o meglio lasciar fare al tempo, una scelta rigorosa, così che, cadute le molte pagine di facile improvvisazione, restino in luce solo quei componimenti in cui la N. ha cantato con vibrante sincerità la propria bellezza e la misteriosa potenza di donna, come un modo di essere, effimero ma pieno ed intero, della realtà universale.
Bibl.: J. Larnac, La Comtesse de N., sa vie, son oeuvre, Parigi 1931; Les Nouvelles littéraires, Parigi, numero del 6 maggio 1933.
La Società Dante Alighieri di Mosca e la Società dell’Amicizia Italia-Russia sono liete di presentare all’attenzione dell’edizione italiana RussiaPrivet un articolo di Laman Baghirova sul celebre poeta, politico, personaggio pubblico, personaggio unico italiano Gabriele d’Annunzio (1863-1938) , che è stato recentemente pubblicato nell’edizione russa “Klausura”. Siamo lieti di promuovere la collaborazione tra queste due grandi edizioni. Da parte nostra voremmo dire che abbiamo incontrato per la prima volta il nome Gabriele d’Annunzio durante la nostra traduzione del romanzo di Felice Trojani (1897-1971) “La Coda di Minosse”, in cui l’autore del libro, contemporaneo di d’Annunzio, che prese parte alla famosa spedizione al Polo Nord sul dirigibile “Italia” sotto la guida di Umberto Nobile, descrisse sia la spedizione stessa che presentò anche un quadro realistico del mondo dell’aviazione italiana del primo Novecento. In quest’opera storica il nome Gabriele d’Annunzio è citato molto spesso.
Così Felice Trojani descrive quel momento difficile nello sviluppo dell’aviazione dopo la prima guerra mondiale nel suo romanzo, e in quale contesto cita D’Annunzio: «Fra i piloti e il personale tecnico smobilitato erano grandi la disoccupazione e il disagio material e morale; di aviazione civile non esisteva che qualche misero embrione dovuto alla loro iniziatva.
Luigi Garrone, il pilota ‘del mio bel SIA 9 B sparvierato” aveva fondato la Cooperativa Nazionale Aeronautica fra piloti, osservatori, tecnici, motoristi e montatori d’aviazione, ala quale d’Annunzio aveva aderito dando cinquemila lire e il motto “Col Nostro Ardore”.
Ma Garrone era morto cadendo “in vista di quell’Isonzo che piu’ non trascina al mare corpi d’uccisi ma speranze disfatte” mentre portava in Russia un bombardiere monomotore FIAT.” (pp.120 “La Coda di Minosse”)
Il motto “Col nostro ardore” è stato inventato da Gabriele d’Annunzio – il miglior inventore di marchi commerciali e motti dell’epoca. D’Annunzio ha ideato questo motto per un gruppo di giovani pieni di sentimento, determinati a superare tutti i divieti e gli ostacoli nei mesi più difficili dopo la tregua. E il verso riportato nel romanzo ” in vista di quell’Isonzo che piu’ non trascina al mare corpi d’uccisi ma speranze disfatte” è tratto dalla raccolta di Gabriele d’Annunzio “Noturno” , una raccolta di appunti sulla Prima Guerra Mondiale (https://it.wikisource.org/wiki/Notturno_(D’Annunzio)).
Senza dubbio, l’articolo su Gabriele d’Annunzio interesserà sia i lettori russi che quelli italiani. Era una persona davvero unica e insolita che rimarrà per sempre nella nostra memoria.
La poesia di Gabriele d’Annunzio e’ unica, bella, filosofica attirerà sempre l’attenzione dei traduttori di poesie di diversi paesi, e la sua stessa vita è un esempio della vita di una persona che l’ha amata follemente e ha amato il paese in cui è nato, l’Italia!
Gabriele D’Annunzio “O Pisa, o Pisa, per la fluviale melodia”
O Pisa, o Pisa, per la fluviale
melodìa che fa sì dolce il tuo riposo
ti loderò come colui che vide
immemore del suo male
fluirti in cuore
il sangue dell’aurore
e la fiamma dei vespri
e il pianto delle stelle adamantino
e il filtro della luna oblivioso.
Quale una donna presso il davanzale,
socchiusa i cigli, tiepida nella sua vesta
di biondo lino,
che non è desta ed il suo sogno muore;
tale su le bell’acque pallido sorride
il tuo sopore.
E i santi marmi ascendono leggeri,
quasi lungi da te, come se gli echi
li animassero d’anime canore.
Ma il tuo segreto è forse tra i due neri
cipressi nati dal seno
de la morte, incontro alla foresta trionfale
di giovinezze e d’arbori che in festa
l’artefice creò su i sordi e ciechi
muri come su un ciel sereno.
Forse avverrà che quivi un giorno io rechi
il mio spirito, fuor della tempesta,
a mutar d’ale.
Gabriele D’Annunzio (1863-1938)
Nataliya Nikishkina -Presidente della Società Dante Alighieri a Mosca.
Ekaterina Spirova -Presidente della Società dell’Amicizia Italia-Russia.
Un articolo su CLAUSURE su Gabriel d’Annunzio. La firma dell’autore e la sua nota sono alla fine dell’articolo. Il link alla pubblicazione in “Klauzura” è: klauzura.ru
È un poeta, è un aviatore, è…
21.07.2021 / Edizione
Il calore aleggia sulla città… Domina su tutto. Non si scioglie solo l’asfalto, ma anche il cervello. Sembra che si stia trasformando in una sostanza pigra, che ricorda le proteine mal montate. Questo è veramente – “tu, rovinando tutte le capacità mentali, tormentaci; come i campi soffriamo la siccità”. Pushkin, è Pushkin per tutte le stagioni!
Ma il pensiero è una cosa strana. Nella sostanza pigra, in cui il cervello umano si trasforma in estate, sorgono connessioni associative a volte incomprensibili. Posso garantire che pochi lo ricorderanno ora, e molti, forse, non sanno che esattamente 35 anni fa, nel 1986, uscì su un grande schermo l’ultimo film di Alexander Zarkhi “Chicherin”. Tuttavia, ora poche persone ricordano chi fosse. E per qualche ragione mi sono ricordato di questo film proprio ora. E niente affatto perché ho un interesse speciale per la biografia del primo Commissario del popolo per gli affari esteri dell’URSS. E nemmeno perché il suo ruolo nel film è stato interpretato dal meraviglioso Leonid Filatov. Ricordo questo film con una sola osservazione. Nella seconda puntata Filatov cita dei versi in italiano: “Non amarmi e io non amo te, ma c’è ancora una particella di tenerezza tra noi”.
Un verso di una poesia del poeta finora sconosciuto Gabriele d’Annunzio. Mi ha colpito con la sua assillante sincerità. La tenerezza, come una tranquilla luce del tramonto, rimane quando l’amore se ne va. O anche quando non c’era proprio amore. Bastava questa piccola riga per ricordare sia il film che il nome del poeta stesso. E saperne di più su di lui.
Allora, Gabriele d’Annunzio. 1863-1938. Poeta, e non solo… Parigi non vedeva una cosa del genere dai tempi della Comune! Persone di diversa età e condizione sociale si sono riversate per le strade! La gioia genuina brillava nei loro occhi! Sventolavano bandiere, cantavano, ballavano, si abbracciavano. L’11 novembre 1918 iniziò a operare una tregua che fermò la prima guerra mondiale. La capitale della Francia, che fino a poco tempo fa era bombardata dall’artiglieria tedesca, celebrava l’avvento della pace. Rappresentanti di diversi paesi sono venuti a Parigi per concordare finalmente un nuovo ordine mondiale. Negli uffici di Versailles, le mappe raffiguravano i nuovi confini di vecchi e nuovi stati. Il mondo è stato rimodellato (per l’ennesima volta!). L’Italia faceva parte dei cosiddetti Big Four, insieme a Inghilterra, Francia e Stati Uniti. Era la più debole di tutte, ma aveva un’ambizione tremenda. Bene, bene… Come si dice, un soldato che non sogna di diventare un generale è cattivo.
Le controversie sulla redistribuzione del Vecchio Continente si diffusero in Italia. Alcuni paesi volevano ampliare i propri possedimenti a scapito di terre che un tempo appartenevano alla Repubblica di Venezia. Le migliori sono la costa adriatica orientale. Ma sono sorte polemiche. Inoltre, i membri della delegazione italiana hanno litigato tra loro. Hanno lasciato le trattative, poi sono tornati di nuovo. Nella stessa Italia questa situazione ha suscitato un’ondata di indignazione. La società raccolse facilmente il termine “vittoria mutilata”. Il suo autore fu il poeta, soldato e romantico Gabriele d’Annunzio.
È stata una delle figure più importanti in Italia tra la fine del XIX e l’inizio del XX secolo. Ha fatto parte di quei venti di cambiamento che hanno creato l’arte della decadenza. Inoltre uno stile di vita incredibilmente brillante, persino scioccante. E per favore, una persona che ha avuto un enorme impatto sull’Italia in quel momento.
La sua vocazione era l’arte. Soprattutto per come l’ha visto lui. La vita ruotava attorno alla ricerca del piacere, che cercò di trovare anche durante la guerra. Gabriele d’Annunzio nacque il 12 marzo 1863 nella città italiana di Pescara. Il padre portava il doppio cognome Rapanetta d’Annunzio, ma, fortunatamente per il figlio, abbandonò la prima parte. “Rapanetta” nella traduzione dall’italiano significa “rapa”. “Annunzio” – “messaggio”. La seconda parte del cognome era più adatta al poeta e al politico.
Gabriele d’Annunzio ha ereditato dalla madre la reattività e i tratti delicati del viso in gioventù, dal padre – un carattere irascibile e un amore indomito per le donne. Ha iniziato a scrivere a scuola. Il processo con la penna non ha avuto molto successo. Il collegio dei gesuiti disapprovava i sospiri del giovane poeta sugli “eteri persiani” e il “calore barbarico dei baci”.
All’età di 16 anni Gabriele pubblica la sua prima raccolta di poesie “La Primavera” con i soldi del padre. Un anno dopo, il libro è stato ristampato. Per attirare l’interesse su di lei, il giovane inviò un telegramma al giornale informandolo che l’autore era morto dopo essere caduto da cavallo. Ha trovato la sua strada. La collezione vendette molto bene e anche i critici letterari se ne accorsero. Ben presto, anche a Roma, iniziarono a parlare del giovane poeta. Si trasferì lì in cerca di lavoro, entrò nella facoltà di filologia dell’università e trovò lavoro come corrispondente per un giornale.
Aveva una fantastica capacità di lavoro e ha scritto centinaia di articoli sotto vari pseudonimi. La nuova raccolta di poesie “Intermezzo di rime” ha scioccato il pubblico con rivelazioni erotiche. L’erotismo è presente nella maggior parte delle opere di D’Annunzio, a cominciare da quelle scritte a 16 anni delle prime poesie. E i libri nella sua biblioteca di casa erano contrassegnati da un ex libris erotico. Ho provato la mia mano con la prosa – è andata altrettanto bene. Pubblicato nel 1889, il romanzo “Piacere” rese celebre d’Annunzio. Hanno iniziato a parlare del personaggio principale del romanzo come di un eroe del loro tempo. Il prototipo del protagonista era l’autore, e il nome era una delle parole principali della visione del mondo di D’Annunzio. La vita per lui era un placare la sete di lusso e piacere, in primo luogo l’amore. La passione e la tenerezza nel romanzo di d’Annunzio hanno conquistato la routine, ed è proprio questo che sognavano segretamente abitanti abbastanza perbene. (A proposito, se parliamo dei romanzi dello scrittore, sarà utile notare che anche il film sensazionale di Luchino Visconti “Innocenzo” è stato girato sulla base delle opere di D’Annunzio).
Il talento letterario del giovane d’Annunzio è molto brillante. Spende quasi tutti i suoi soldi in scarpe alla moda e cravatte lussuose e cerca di essere come quelli di cui scrive: salvavita. Il lavoro crea condizioni eccellenti per la divulgazione di un altro talento di Gabriele: la capacità di compiacere le donne. Il suo primo matrimonio fu con la duchessa Maria Harduin di Gallese. Si potrebbe definire un matrimonio di convenienza: la duchessa era già incinta. La loro vicinanza a Gabriele si immortalerà nelle poesie “IL PECCATO DI MAGGIO”. Grazie a questo matrimonio, Gabriele riceverà un altro scandalo che gli darà fama.
Alla ricerca della fama e delle donne, Gabriele lascerà la moglie. Cominciarono a circolare leggende sulle innumerevoli amanti del poeta. Tra i suoi prescelti c’era la grande attrice italiana di fama mondiale Eleanor Duse. Era l’incarnazione delle donne, simile alle eroine delle opere di d’Annunzio – una natura nevrotica emancipata. Ha cercato di esporre le bugie di una vita coniugale misurata, lottando per la libera scelta e il diritto alla passione.
Eleonora lo trascinò a Firenze e lo aiutò a pagare grossi prestiti. E scrisse per lei le sue migliori commedie. Ma il romanzo è andato in pezzi dopo che l’attrice ha scoperto che il poeta lo tradiva. Gabriele ha flirtato con ogni donna lungo la strada. Ha sedotto i più ricchi. Così è stato con la moglie del conte Mancini, la figlia dell’ex presidente del Consiglio italiano Alessandro de Rudini, la scioccante socialiste marchesa Luisa Casatti, così come con una delle prime interpreti di danze erotiche sul grande palcoscenico – Ida Rubinstein. La descrizione di d’Annunzio sta in due parole: genio e sconvolgente.
Le storie d’amore vivide si intrecciavano con i duelli. Il poeta ribelle si lasciava facilmente coinvolgere nei conflitti. Una delle scaramucce si è conclusa con un fallimento. Il poeta fu ferito e le droghe che avrebbero dovuto mettere in piedi il duellante provocarono la calvizie. Ma questo non ha intaccato l’arte della seduzione di Gabriele. Un uomo calvo, basso e poco appariscente, è rimasto il sex symbol dell’Italia. Dava alle donne ciò che più desideravano: in sua compagnia, si sentivano al centro dell’universo. Sapeva convincere chiunque di qualunque cosa, tanto era grande il suo fascino.
Dalle liriche erotiche, d’Annunzio è passato ai poemi patriottici, la rinascita dell’antica gloria dell’antica Roma nell’Italia moderna. Alla vigilia della prima guerra mondiale, glorifica le imprese degli italiani nella guerra contro gli ottomani per la Libia, chiede l’uso della guerra come un’opportunità per espandere i confini. Quando il Regno d’Italia entrò in guerra nel 1915, il poeta si offrì volontario senza esitazione. Ha anche usato la guerra per le sue pubbliche relazioni. Si arruolò nell’élite – solo le forze aeree create. Durante la prima guerra mondiale, era difficile trovare qualcosa di più onorevole dell’essere un cavaliere celeste. Dopo un breve corso, il poeta nel 52 ° anno divenne il pilota più adulto dell’aviazione italiana. E poi è nato il suo aforisma: “Mai dire:” È troppo tardi per me per iniziare … “”
Tutta l’Italia lo seguì. Nella parte anteriore, è stato molto sentito. Ha ispirato i soldati solo con il suo coraggio, glorificando la grandezza di Roma e l’eroismo di Giuseppe Garibaldi. Durante una delle battaglie, il suo aereo è stato messo fuori combattimento. L’atterraggio è stato duro. Gabriele si è battuto violentemente al viso e si è ferito all’occhio. Tutta l’Italia applaudì quando, pochi mesi dopo, tornò in servizio. L’applauso è stato assordante quando il poeta-soldato ha organizzato il primo bombardamento ibrido. Lo squadrone di D’Annunzio percorse mille chilometri e lanciò 4.000 proclami su Vienna. Hanno predetto la sconfitta dell’Austria-Ungheria nello scontro con gli italiani e si sono conclusi pateticamente, dicono, potremmo sganciarvi bombe sulla testa, ma finora solo volantini!
D’Annunzio pose fine alla guerra con grande autorità alle spalle. E… si è buttato a capofitto nella vita pubblica! L’obiettivo principale del suo scherno erano i politici responsabili del fallimento dei negoziati sui nuovi confini del paese. La città portuale di Rijeka sul territorio dell’attuale Croazia (tra l’altro, Rijeka è chiamata così perché sorge sul fiume) era un pomo della contesa tra il regno d’Italia e il nuovo stato di serbi e croati. La città era abitata principalmente da italiani, che la chiamarono Fiume. Ma nelle terre circostanti vivevano per lo più croati, e non intendevano dare nulla agli italiani.
I negoziati a Parigi per Rijeka dovevano recidere. Tutti erano scioccati dal fatto che l’Italia non potesse fare nulla con la sua gente, che ha issato le bandiere italiane a Fiume. Fiume sembrava cercare qualcuno che avesse il coraggio di prendersi le proprie responsabilità e fosse il primo a proclamare la città italiana. Uno dei ricorsi è stato accolto da d’Annunzio. Ha accettato felicemente di guidare i temerari che hanno rifiutato l’accordo internazionale. Vedeva il ritorno di Fiume come una rinascita dell’antica potenza italiana.
A Fiume iniziò una sorta di rivoluzione, che avrebbe dovuto cambiare nella sostanza il potere in Italia. È emerso un movimento di camicie nere, combattenti per la giustizia per l’Italia. Il loro slogan era l’antico grido di battaglia greco: “Ay-ya, ah-ya, a-la-la-la!” Né la polizia né i militari potevano fermarli. Impossibile fermare D’Annunzio, che guidava il movimento delle camicie nere. Fu un eroe di guerra e un famoso poeta.
Fiume era controllata dal mare dalla flotta austro-ungarica. Era una posizione strategica. Fino a quando il destino di Fiume non fu deciso a Parigi, gli austro-ungarici cercarono di mantenere lo status quo. Nel febbraio 1918 d’Annunzio iniziò la sua campagna. Tre velieri italiani sfondarono le difese austro-ungariche nei pressi di Capo Bokar, ritenuto inespugnabile. Quando si avvicinarono alle navi nemiche, il sito del siluro inviò agli austro-ungarici delle bottiglie, nelle quali c’erano messaggi con scherno. D’Annunzio amava infastidire i nemici e scioccare il pubblico. Sapeva che la propaganda a volte sembra una bomba.
Per evitare inutili spargimenti di sangue, le truppe dell’Intesa lasciarono Fiume. La popolazione italiana salutò d’Annunzio con gioia, e il poeta si dilettava al potere. Uscito sul balcone tra una standing ovation, baciò teatralmente la bandiera italiana, la gettò a terra e proclamò solennemente Fiume una città italiana. La folla in basso ruggì di gioia! La Conferenza di pace di Parigi è in stallo. Gli Stati Uniti e l’Inghilterra sono rimasti scioccati. Hanno invitato l’Italia a fermare la cattura di Fiume.
D’Annunzio era molto arrabbiato con la risposta di Roma. Già non gli piacevano né il re né i suoi rappresentanti alla conferenza, e dopo l’ordine di lasciare Fiume perse le staffe e definì tale decisione antipopolare. Roma rifiutò di accettare Fiume. D’Annunzio ha perso tutto. Nel 1920, scioccò gli italiani locali, che stavano semplicemente cercando di unirsi alla maggior parte del paese, e proclamò una Repubblica popolare di Fiume separata. I piani dei suoi governanti erano di aspettare il nuovo potere a Roma, che non avrebbe avuto paura di prendere Fiume in loro possesso.
Fiume fu riconosciuta solo dalla Catalogna e dalla Russia sovietica. E Fiume fu la prima a riconoscere la Russia sovietica. Gabriele d’Annunzio si proclama dittatore. Ha redatto in versi la costituzione dello stato autoproclamato! C’erano molte cose interessanti in esso. Ad esempio – educazione musicale obbligatoria per tutti i cittadini di Fiume. C’erano molte persone strane nel suo governo. Ad esempio, il ministro delle finanze è un uomo con più condanne per frode! Ha nominato il suo caro amico, direttore d’orchestra Arturo Toscanini, ministro della cultura.
La gioia generale è stata rafforzata da innumerevoli sfilate, celebrazioni festive, lunghi discorsi patetici dal palazzo. C’era nell’aria uno strano miscuglio di decadenza, anarchia e dittatura. C’erano droghe in libera circolazione. Il divieto è stato revocato da molti argomenti precedentemente tabù. Ciò riguardava la libertà delle relazioni intime, la legalizzazione della prostituzione, i problemi dell’emancipazione delle donne: tutto ciò risvegliava febbrilmente l’immaginazione.
La cocaina era ufficialmente legale a Fiume. Divenne un’abitudine per d’Annunzio. Gli era stato troppo affezionato sin dalla guerra. Questo spiega in parte la sua incessante storia d’amore e l’ossessione per il lato sensuale della vita. (Interessante! Sherlock Holmes di Conan Doyle era anche un cocainomane, ma non aveva romanzi e non era interessato al lato sensuale della vita. Fatta eccezione per la fugace passione di Irene Adler. Anche se… forse suonare il violino era una sublimazione di sensualità per lui?! – LB) Nel dicembre 1920, l’Intesa e gli Stati Uniti ordinarono all’Italia di porre fine all’autoproclamata Fiume. In cambio, all’Italia è stato promesso sostegno e generosi investimenti. Cominciarono a bloccare la città da terra e mare. In risposta alle azioni di Roma, d’Annunzio dichiarò guerra all’Italia e inviò diverse navi semplicemente pirata. (di V. Zhabotinsky)
Laman Bagirova. Durante la stesura del saggio, sono stati utilizzati materiali dall’articolo di Ilya Kormiltsev “Le tre vite di Gabriel D. Annunzio e estratti dal libro di E. Schwartz” Il ciclope alato “, nonché da altre fonti. Ulteriori informazioni su questo testo di origine. Per avere ulteriori informazioni sulla traduzione è necessario il testo di origine dato la città e la residenza del poeta-soldato. D’Annunzio era a pezzi. Si sentiva tradito. Un altro suo aforisma, triste in sostanza, appartiene a questo periodo: “Controlla attentamente tutti quelli che ti lodano e ti chiamano maestro. Tra loro potrebbe esserci non solo il tuo Giuda, ma anche il tuo Mussolini».
La città-stato di Fiume cessò di esistere dopo 15 mesi. I legionari in camicia nera hanno lasciato la città sotto tutela. Insieme a loro, D’Annunzio ha portato nella sua patria i sogni dell’Italia. Ma non è mai tornato alla politica seria. Il leader del nuovo partito, Benito Mussolini, lo mise in una gabbia d’oro. Era desideroso di potere e non aveva bisogno di un vecchio leader carismatico. Il governo ha assegnato un terreno a d’Annunzio, un’antica fattoria. Lo ha trasformato in un complesso artistico. Ben presto Villa Vittoriale divenne un monumento d’arte.
Ulteriori informazioni su questo testo di origine Per avere ulteriori informazioni sulla traduzione è necessario il testo di origine il campeggio divenne una nave da guerra nel parco vicino all’edificio. Uscendo sul ponte, il poeta amava scrivere le sue memorie.
In questa villa terminarono le giornate terrene del poeta. Morì nella primavera del 1938. L’eredità della vita colorata di un poeta, amante, aviatore, soldato e politico ha avuto un enorme impatto sull’Italia. Il simbolo principale, sua idea, la città-stato di Fiume, emigrò al partito di Mussolini. Inoltre i soldati di d’Annunzio insegnarono ai nazisti a salutare. Mussolini, e poi Hitler, raccolsero di buon grado il gesto dei legionari romani, che sollevò dall’oblio proprio Gabriele d’Annunzio – poeta, critico d’arte, soldato, politico… Un uomo di oltraggio. Teatrale in tutto e per tutto e allo stesso tempo estremamente sincero. Credeva davvero in quello che stava facendo. È bene anche se la sincerità è diretta al bene.
Sono come un pescatore stanco di pescare. Si sdraiò all’ombra sotto un melo. La giornata è vissuta: non disturberà i cervi sensibili e non tirerà più la corda dell’arco. – I frutti invitano attraverso il fogliame luminoso – è pigro per loro di cadere, non aiuterà: solleverà solo quello (e potrebbe essere), che il ramo cadrà liberamente sull’erba. – Ma anche per immergersi profondamente nella dolcezza non lo darà ai denti: quello che c’è in fondo è veleno. Bevendo il profumo, beve le gocce di rugiada del succo senza fretta, non triste e non felice, alimentato dal mondo della luce morente. – La sua canzone era breve e cantata.
Laman Bagirova
Durante la stesura del saggio, sono stati utilizzati materiali dall’articolo di Ilya Kormiltsev “Le tre vite di Gabriel D. Annunzio e estratti dal libro di E. Schwartz” Il ciclope alato “, nonché da altre fonti.
Il romanzo di una generazione di intellettuali nella Parigi esistenzialista del secondo dopoguerra.
In appendice Simone de Beauvoir di Simone de Beauvoir, Simone de Beauvoir vista da Sartre.
Il libro
Nel quadro dell’intera produzione di Simone de Beauvoir, I Mandarini, insieme all’autobiografia – Memorie d’una ragazza perbene, L’età forte, La forza delle cose, A conti fatti -, è il romanzo piú significativo ed emblematico. Nessuno meglio di Beauvoir avrebbe potuto raccontare la tumultuosa stagione di questo dopoguerra, in cui gli intellettuali francesi, i Mandarini appunto, erano gli indiscussi protagonisti della vita culturale e politica (basti pensare a Sartre e a Camus). Le vicende di Henri, Nadine, Anne, Dubreuilh, dei giovani «esistenzialisti » e delle ragazze che girano a vuoto, riflettono le lacerazioni di un mondo che non sa trovare il suo equilibrio, sospeso com’è tra speranze, ideali e il duro confronto con la realtà.
Breve biografia di Simone de Beauvoir
Simone de Beauvoir (Parigi 1908 – 1986)compí i suoi studi letterari e filosofici alla Sorbona. L’incontro con Sartre, che le sarà compagno per tutta la vita, è del luglio 1929. Gli anni della guerra e del dopoguerra furono fervidi di battaglie politiche, incontri e esperienze, come l’esordio della rivista «Les Temps Modernes» e l’amicizia con Camus, Leiris, Giacometti, Genet, Vian, Nelson Algren. Di Simone de Beauvoir Einaudi ha pubblicato I mandarini (Prix Goncourt 1954), Memorie di una ragazza perbene, L’età forte, La terza età, La forza delle cose, A conti fatti, Una morte dolcissima, Le belle immagini, Lo spirituale un tempo, Quando tutte le donne del mondo…, Una donna spezzata e La cerimonia degli addii.
LA CITACIÓ.- “Un secret pesant és un llast que llança al mar qui es vol salvar”. Maria Luisa Belleli.
Maria Luisa Belleli (Ferrara, 6 aprile 1909 – Roma, 25 febbraio 1992) è stata una francesista, traduttrice e poetessa italiana.
Biografia
Nata a Ferrara, città natale della madre, di fatto trascorse gli anni della gioventù in Veneto: il padre, nato a Venezia, la portò con la famiglia nella sua città quando ancora aveva due mesi di vita.[1] Cresciuta a Venezia, si trasferì a Padova per frequentare la locale università, dove fu seguita dal professor Diego Valeri e si laureò in Lettere con una tesi su Michel de Montaigne: la tesi, intitolata Modernità di Montaigne, fu edita a Roma nel 1933 da Formiggini. Con l’istituzione delle leggi razziali fasciste seguì la famiglia a Parigi, dove rimase fino a che anche la Francia non fu invasa dalle forze dell’Asse, e allora tornò in patria, sfuggendo alle persecuzioni fasciste trovando rifugio in Toscana.[1] Oltre alla saggistica e alle traduzioni di letteratura francese si dedicò anche alla composizione di poesie proprie, pubblicate in varie raccolte; il suo esordio risale al 1947 con Silenzio in cielo. Solido e duraturo fu il rapporto di stima con Aldo Palazzeschi.[1] Insegnò inizialmente, a partire dal 1948, nei licei d’Italia e di Spagna; per interessamento del noto francesista Mario Bonfantini, nel 1965 divenne professoressa di Lingua e letteratura francese presso la facoltà di magistero dell’Università di Torino: mantenne l’incarico fino al 1979, anno del pensionamento.[1] Oltre a Montaigne, s’occupò delle opere di Nerval, Balzac, Baudelaire, Proust, Apollinaire, Ionesco, Camus ed ebbe modo di tradurre anche poesie di Arthur Rimbaud e Paul Verlaine. Nel 1984 la sua raccolta poetica La festa prevedibile ricevette il Premio Pozzale Luigi Russo. Morì il 25 febbraio 1992 a Roma, dove viveva da molti anni.[2]
Opere
Curatele
Honoré de Balzac, Eugenia Grandet, Roma, Curcio, 1964
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal e Petits poèms en prose, Torino, Giappichelli, 1966
Gérard de Nerval, Prosa e poesia, Torino, Giappichelli, 1968
Eugène Ionesco, Rhinocéros, Torino, SEI, 1972
Albert Camus, Recits et temoignages, Torino, SEI, 1974
Poesia
Silenzio in cielo (1930-1945), Firenze, Vallecchi, 1947
Se mai rinascerò, Firenze, Vallecchi, 1957
La festa prevedibile, Firenze, Vallecchi, 1983
Saggi
Modernità di Montaigne, Roma, Formiggini, 1933
L’amore delle tradizioni popolari in Gérard de Nerval, Bari, Levante, 1960
Introduzione alla lettura di Baudelaire, Torino, Giappichelli, 1967
Invito alla lettura di Marcel Proust, Milano, Mursia, 1967
Armonia di struttura e coerenza psicologica in Sylvie di G. de Nerval, Torino, Giappichelli, 1970
Ricchezza di temi nel Bestiaire di G. Apollinaire, Torino, Giappichelli, 1970
Il sole nero dei poeti: saggi sulla letteratura francese dell’Otto-Novecento, Caltanissetta-Roma, Sciascia, 1975
Il decadentismo in Francia, Torino, Tirrenia, 1977
Ionesco e il teatro dell’assurdo, Roma, Lucarini, 1982
Nouveau théatre, Roma, Lucarini, 1982
Traduzioni
Sutherland; Apollinaire, Le Bestiaire, ou Cortège d’Orphée, Milano, 2RC, 1979
Eugenia Huici Arguedas de Errázuriz mecenate cilena e leader del modernismo a Parigi-
Eugenia Huici Arguedas de Errázuriz (15 settembre 1860 – 1951)è stata una mecenate cilena del modernismo e un leader dello stile di Parigi dal 1880 al XX secolo, che ha aperto la strada all’estetica minimalista modernista che sarebbe stata ripresa di moda da Coco Chanel . La sua cerchia di amici e protetti comprendeva Pablo Picasso, Igor Stravinsky, Jean Cocteau e il poeta Blaise Cendrars. Era di origine basca.
Eugenia era famosa fin dalla tenera età per la sua bellezza; Le suore francesi hanno supervisionato l’educazione della ragazza. La giovane donna accrebbe la sua eredità nella miniera d’argento sposando José Tomás Errázuriz; un giovane e facoltoso paesaggista di una nota famiglia di produttori di vino.
La coppia si stabilì a Parigi, dove Eugenia attirò un seguito di alto profilo. Nell’autunno di quell’anno, incontrarono John Singer Sargent mentre erano in visita a Venezia, forse in luna di miele, e vedevano il fratello di José che aveva preso uno studio con Sargent a Palazzo Rezzonico. Descritta come una bellezza straordinaria, con un naso sottile e capelli corvini, è stata dipinta da Sargent che divenne molto affezionato a Madame Errázuriz e l’avrebbe dipinta diverse volte. Oltre a Sargent, è stata dipinta anche da Jacques-Emile Blanche (pittore francese 1861-1942), Giovanni Boldini, Paul Helleu, Augustus John, Ambrose McEvoy e Pablo Picasso.
Dopo che gli Errázuriz si stabilirono a Parigi, divennero amici di molti nella stessa cerchia dei Subercaseaux (Juan Subercaseaux Errázuriz, Pietro Suber, Tora Suber, Luis Subercaseaux, “Esuberanza”.) : l’ereditiera americana Winnareta Singer; il compositore francese Gabriel Fauré; I pittori francesi Joseph Roger-Jourdain, Ernest Duez e Paul Helleu; e l’artista italiano Giovanni Boldini.
Eugenia era un’appassionata sostenitrice delle arti e cercò artisti, sostenendo sia Stravinsky che Diaghilev a un certo punto, e stabilendo amicizie con scrittori e musicisti famosi come W. R. Sickert, Baron de Meyer, Jean Cocteau e Cecil Beaton.
La sua villa, La Mimoseraie, era il laboratorio di design in cui elevava la semplicità a forma d’arte. Nel 1910, scriveva Richardson, “si distingueva già per la scarsità non convenzionale delle sue stanze, per il suo disprezzo per i pouf e le palme in vaso e per la troppa passamaneria …. Apprezzava le cose molto belle e semplici, soprattutto i tessuti di lino cotone, arredi in abete o pietra, la cui qualità migliorava con il lavaggio o lo sbiadimento, lo strofinamento o la lucidatura. Ha curato il più piccolo dettaglio nella sua casa “. Per lei Elegance significa eliminazione. Errazuriz ha appeso tende di lino sfoderato e ha imbiancato le pareti come una casa di contadini – un approccio di decorazione scioccante nel 1914. Amo la mia casa perché sembra molto pulita e umile! lei si vantava di questo.
Cecil Beaton notò i pavimenti di piastrelle rosse che erano privi di moquette ma perfettamente puliti. Ha anche scritto di lei in The Glass of Fashion: Il suo effetto sul gusto degli ultimi cinquant’anni è stato così enorme che l’intera estetica della moderna decorazione d’interni, e molti dei concetti di semplicità … generalmente riconosciuti oggi, possono essere a fronte della sua straordinaria sobria eleganza. Il suo tavolo da tè offriva piatti semplici (niente torte “volgari”), secondo Beaton, che notò che il suo toast “era un’opera d’arte”. Sua nipote era entusiasta, tutto in casa di zia Eugenia aveva un odore così buono. È stato riferito che gli asciugamani odoravano di lavanda e che si è lavata i capelli con l’acqua piovana. Errazuriz detestava i set di mobili, soprammobili e cimeli abbinati. Spietata in materia di disordine, anche nei cassetti dell’ufficio, ha ordinato: gettando via e continuando. Questa era un’estensione della sua convinzione nella necessità di un cambiamento costante: una casa che non cambia, amava dire, è una casa morta. Errazuriz ha proiettato il suo stile purista in ogni angolo della sua vita. Se la cucina non è ben tenuta come il salone. . . non puoi avere una bella casa, ha dichiarato.
Il designer Jean-Michel Frank è diventato il suo discepolo più dotato. Jean Cocteau le presentò Blaise Cendrars, che si dimostrò un mecenate solidale, anche se a volte possessivo. Intorno al 1918 visitò la sua casa e fu così preso dalla semplicità degli arredi, fu ispirato a scrivere la sequenza di poesie D’Oultremer à Indigo (From Ultramarine to Indigo). Alloggia con Eugenia nella sua casa di Biarritz, in una stanza decorata con murales di Pablo Picasso.
Una delle amicizie più importanti e durature di Eugenia è stata con il pittore americano espatriato John Singer Sargent a un passaggio nelle memorie del pianista Arthur Rubinstein che ha ricordato l’alta lode di Sargent per Eugenia:
“Non ho mai conosciuto nessuno con il gusto immancabile e misterioso di questa donna. Che si tratti di arte, musica, letteratura o decorazione d’interni, vede, sente, odora, il vero valore, la vera bellezza.”
In tarda età, Eugenia Errázuriz divenne una francescana terziaria (una suora laica), vestita con un semplice abito nero disegnato da un altro minimalista, Coco Chanel. Un ambiente adatto per questo guardaroba non è mai stato costruito. Sebbene Le Corbusier sia stato incaricato di progettare la sua casa sulla spiaggia in Cile, lasciò scadere il progetto prima di morire a Santiago nel 1951, investita da un’auto mentre attraversava una strada all’età di 91 anni. Villa Eugenia, fu infine costruita in Giappone.
Ispirato a una storia vera. Liceo Léon Blum di Créteil, città nella banlieue sud-est di Parigi: una scuola che è un incrocio esplosivo di etnie, confessioni religiose e conflitti sociali. Una professoressa, Anne Gueguen (Ariane Ascaride), propone alla sua classe più problematica un progetto comune: partecipare a un concorso nazionale di storia dedicato alla Resistenza e alla Deportazione. Un incontro, quello con la memoria della Shoah, che cambierà per sempre la vita degli studenti.
Bellissimo film da far vedere nelle scuole- Il film lo dovrebbero vedere anche tutti gli insegnanti.
“Bisogna ripartire dalla scuola”: Ariane Ascaride ci racconta Una volta nella vita.
Il suo volto particolare, al di fuori delle convenzioni cinematografiche, ha reso Ariane Ascaride una musa insolita per il suo compagno, il regista Robert Guédiguian. La metà della sua filmografia è segnata da questo rapporto sinergico, artistico oltre che sentimentale. Ma nel giorno della memoria esce in Italia un film in cui il marito non è coinvolto. Una volta nella vita è la storia vera – cosceneggiata da Ahmed Dramé, uno dei ragazzi che l’ha vissuta solo alcuni anni fa – di una classe apparentemente irrecuperabile di un liceo disagiato della banlieue parigina. Una professoressa, la stessa Aristide, non si arrende a darli per spacciati. Li convince pian piano a partecipare a un concorso sulla resistenza e la deportazione, indetto ogni anno dal governo francese. Occasione per guardare alla scuola in maniera positiva. Concorda l’attrice, che abbiamo incontrato qualche giorno fa a Parigi, in occasione dei Rendez-Vous di Unifrance.
“Soprattutto è una storia vera, non si può obiettare in alcun modo, è qualcosa che è accaduto. Una cosa così eccezionale che Ahmed ha voluto raccontarla. Non è stato solo un film, per me, ma un momento della mia vita.”
Le riprese immagino siano state effettuate in un clima particolare, con tutti quei ragazzi.
C’erano pochi attori, molti erano ragazzi che frequentano ancora la scuola. Si sono davvero sentiti coinvolti in questa storia. Dovevo trovare il modo giusto per relazionarmi con loro, in modo che avessero fiducia in me. Mi ha dato modo di capire quanto sia difficile fare l’insegnante, per cui ho grande ammirazione. Naturalmente giravamo solo un film, ma dovevo avvicinarli a me, stabilire un contatto in modo da rendere tutto credibile.
Una classe piena di colori, religioni, esperienze diverse, come spesso accade nelle periferie.
Sono stati straordinari. Oltretutto abbiamo girato durante il ramadan, per cui in molti passavano la giornata senza mangiare né bere. La prima settimana mi guardavano come fossi veramente una professoressa, non sapevano bene quando si girava o no. Dopo una decina di giorni, fra un ciak e l’altro, non ero un’amica, ma neanche più la professoressa; piuttosto qualcuno con cui parlare e scoprire cose che non conoscevano.
Cosa comporta per un’attrice con tanti anni di esperienza lavorare con ragazzi non professionisti?
È formidabile, ti obbliga a un grande coinvolgimento, ponendoti molti interrogativi sul tuo lavoro. Sono così veri, sono alta tensione, e non puoi che essere reale anche tu. La mattina arrivavo e li guardavo, li seguivo, poi mi comportavo come una ballerina di tango: ad azione segue reazione. Due passi avanti, uno indietro. È andata così. Abbiamo girato durante l’estate nella vera scuola, il Liceo Léon Blum a Créteil, nella banlieue parigina. I ragazzi hanno presto preso le abitudini che avevano durante l’anno scolastico, mettendosi a fare confusione e a chiacchierare durante le pause. La sola cosa che dicevo era: “se sento ancora qualcuno urlare gli metto le mani alla gola”. Ecco, questo le professoresse non possono dirlo, ma io sì.
Ha incontrato la professoressa che interpreta?
Non prima delle riprese, soltanto dopo, e siamo diventate molto amiche.
Come mai non l’ha incontrata prima?
Perché non volevo riprodurla, volevo costruire il personaggio intorno a quello che avevo letto e alla sceneggiatura. Se avessi cercato solamente di riprodurla non sarei mai riuscita a farlo, non è questo il mio lavoro; devo creare il personaggio, non riprodurlo.
Spesso sulle prime pagine si parla della scuola solo come fonte di problemi. Lei è ottimista?
Non era un vostro grande intellettuale, Gramsci, che parlava di pessimismo dell’intelligenza e ottimismo della volontà? La penso così. Se guardiamo bene il mondo viene da chiedersi come se la caveranno questi ragazzi, ma allo stesso tempo non voglio cedere a pensieri del genere. Sono pieni d’energia e di risorse, il mondo di domani è loro. Faranno delle proposte che noi neanche immaginiamo; ho una fiducia assoluta in loro, bisogna solo ascoltarli.
Lei è madre, questo l’ha portata a una maggiore identificazione con questi mesi bui, specie per i giovani?
Penso di sì. Mia figlia è stata particolarmente sconvolta dopo il 13 novembre: ha perso dei cari amici. Non voleva più uscire di casa, per lei il mondo in cui è cresciuta è finito quella notte, non vuole più avere figli. Penso che mai come oggi il ruolo di madre sia di importanza cruciale.
Non pensa che nelle grandi manifestazioni, dopo Charlie Hebdo e gli attentati di novembre, siano mancate le banlieue?
È proprio questo il problema. Nelle periferie ci sono moltissimi giovani che lavorano, superano gli esami, che vogliono integrarsi, e si integrano, all’interno della società francese. Allo stesso tempo c’è una frangia di persone in sofferenza, senza armi se non la violenza, verbale o del tipo peggiore. Sono fascisti, assassini, folli. Uccidono dei giovani con cui magari sono andati a farsi un bicchiere sei mesi prima. Giovani esattamente come loro. L’errore dello stato francese è non aver compreso come mai siano diventati così, dell’abbandono di queste persone. Non sono che il risultato delle azioni dei nostri governi, i quali, quando non c’è stato più lavoro, li ha assistiti, con il sussidio di disoccupazione, cancellando la loro identità, rendendoli una massa informe.
In fondo nel film quello che fa il suo personaggio è proprio far emergere la specificità di ogni ragazzo, riconoscerlo, senza considerare tutti come un’unica classe problematica.
È esattamente riconoscere il termine giusto, quello che non facciamo. Lo sa che i ragazzi delle banlieue hanno paura di andare sugli Champs-Élysées, non per paura degli attentati, ma anche da prima?
Pensano non sia il loro mondo. Parlo di giovani nati qui, in Francia. È falso, ma gli abbiamo così tanto fatto sentire che non è il loro mondo, che i più fragili o perduti hanno ascoltato sirene mostruose finendo per uccidere altri giovani. Per questo la scuola è fondamentale: se la scuola va male, anche la società andrà male. Se sapesse da quanto tempo dico questa cosa; fino a che non si farà uno sforzo particolare nelle scuole, aiutando i professori, non cambierà niente. Fino a che ci saranno i licei ghetto e le scuole private, senza che i ragazzi si mescolino realmente, non accadrà niente di diverso. È complicato, soprattutto considerato che noi siamo andati a cercare il loro petrolio, tracciando dei confini senza sentire il loro parere. Abbiamo fatto di tutto e preso di tutto, e ora puntiamo il dito dicendo che sono cattivi.
La storia e l’integrazione sono aspetti importanti della sua carriera.
Da figlia di immigrati italiani posso solo dire che è molto difficile essere un’immigrata. Una frase di mio padre la conservo sempre nella mia testa: è incredibilmente duro, perché sei insultato anche vivendo in una città mista come Marsiglia. Sei meno che niente, un ladro, di qualsiasi immigrazione tu faccia parte. È terribile. Tutto questo avendo la stessa religione, immaginate i musulmani. Provo una grande ammirazione per i giovani che riescono ad uscire da tutto questo, ci vuole un coraggio inimmaginabile. Io ho imparato l’italiano, ma non da mio padre, che non ha mai voluto parlarci in quella lingua. Voleva che fossimo francese. Gli scappavano delle parole in italiano solo quando si arrabbiava.
Un’artista e una donna appassionata, Ariane Ascaride. Colpita come tutti i francesi dagli attentati di novembre, ha scritto per “Le Monde” delle parole che suonano ancora più attuali oggi, giorno della memoria, mentre le prime targhe di marmo sui fatti di Charlie Hebdo sono entrate a far parte del tessuto urbano di Parigi, e il ricordo si confonde con l’attualità. Di seguito alcune delle sue parole.
“Obblighiamo i politici a riconsiderare il loro lavoro, le loro responsabilità storiche. I nostri figli non ci hanno chiesto di venire al mondo, tutti dobbiamo loro un rispetto totale e un mondo luminoso. Facciamo ascoltare la nostra voce in modo che conoscano ancora la spensieratezza della giovinezza. Obblighiamo quelli che nelle sfere privilegiate del potere tavolta se ne dimenticano, a considerare le vere ragioni che portano un giovane a uccidere una ragazza o un ragazzo, che magari ascoltano la sua stessa musica.
Parliamo alto e forte, parliamo a quelli che pensano al mondo nella stessa maniera. Cambiamo, impariamo uno dall’altro, salviamo i nostri figli”.
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